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Nés Hors Mariage à Grand-Yoff : les enfants racontent leur calvaire !

grand-yoffDans un quartier populeux de Dakar, précisément à Grand-Yoff nous avons rencontré dans la journée de jeudi, des filles et garçons nés hors mariage. Rattrapés par « l’erreur », leurs parents, ils ont du mal à s’épanouir dans le quartier que, dans leur famille.

Un reportage difficile et pathétique parce qu’ils ont tous refusé à se faire  photographier.

Tout de même, ils racontent leur calvaire : « je suis étudiante à l’université de Dakar, mais je regrette vivement ce qui est arrivé à ma maman. Je n’ai jamais connu mon père » lâche cette jeune fille d’un air triste. Elle a même failli arrêter de se confier à nous. Courageuse, elle poursuit ses propos en laissant entendre « que son père a quitté le quartier depuis qu’elle était dans le ventre de sa maman. Rancunière ? Notre interlocutrice répond par la négative car elle veut connaître son père. Elle est pressée de voir son papa pour au moins lui demander son acte. Contrairement à cette jeune fille, ce jeune mécanicien que nous avons trouvé à Arafat connaît bien son papa à lui. Son seul mal est qu’il a connu son père à l’âge de 35 ans. D’un air triste, il a fait savoir qu’il fréquente un autre quartier parce que son histoire est bien connue à Grand-Yoff : « c’est une situation qui me fait mal. C’est le destin peut être ; mais je travaille nuit et jour pour aider ma mère. Je suis encore célibataire. Je ne pense même pas au mariage » dit-il.

La question qui taraude notre esprit : Pourquoi un tel comportement ? Des cas fréquents lors de la cour d’Assises. En tout cas, on a eu du mal à faire ce reportage d’une manière convenable, car le sujet était un peu triste. Certains ont ignoré notre micro , d’autres ont même procuré des menaces à notre endroit.

 


Selon Mamadou Diallo secrétaire général du SNTP : « les centrales ne jouent pas le franc jeu »

             mamadou dialloVéridique dans ses propos : Mamadou Diallo secrétaire général des travailleurs de la poste et des télécommunications invite les centrales syndicales à s’engager dans la bataille en s’occupant des difficultés de l’heure. « C’est parce qu’ils ne jouent pas le franc jeu » dit-il.

On ne sent pas les syndicats dans la bataille contre la cherté de la vie. D’habitude, ils ne s’occupent que de leur centrale pour se positionner. Mamadou Diallo, le secrétaire général des travailleurs de la poste et des télécommunications ne dit pas le contraire. « Les centrales ne jouent pas leur rôle ; les enjeux devraient  nous amener à un autre niveau » a fait comprendre M.Diallo. Il reconnaît « qu’il y’a un problème au niveau des centrales syndicales » avant d’ajouter qu’il y’a une carence au niveau même des centrales ». Il estime que les centrales devraient porter les revendications des travailleurs en se préoccupant au souci des Sénégalais. Illustrant ses propos, il laisse entendre que leur panel du 1 er mai en est une réponse. C’est pour évoquer la situation sociale dans un contexte de crise économique. Au Sénégal, les syndicats se distinguent des partis politiques, certains se trouvent même dans les partis politiques. Bien que des liens puissent exister entre eux, car leur but n’est pas de gouverner mais d’améliorer les conditions de travail. La liberté syndicale a été reconnue en France par la loi dit Waldeck-Rousseau de 1884. Elle rompt avec la loi Le Chapelier, qui pendant la Révolution française (1791) avait interdit tout groupement professionnel. Le droit d’adhérer à un syndicat et de défendre ses droits et ses intérêts par l’action syndicale a été ensuite réaffirmé dans le préambule de la constitution de 1946.

En somme, les centrales doivent se préoccuper les aux problèmes des travailleurs, en s’intéressant aussi aux difficultés de l’heure.

 

 

 

 


Démarche de responsabilité sociétale : Vers une sensibilisation des acteurs de la décentralisation et du développement local

   arame ndoyeOuvrant un atelier de partage sur la démarche de la responsabilité sociétale, Mme Arame Ndoye, ministre de l’aménagement du territoire et des collectivités locales invite les acteurs locaux à s’appuyer sur celle-ci. Pour Mme Arame Ndoye, la responsabilité sociétale est aujourd’hui, une exigence forte des élus locaux.

L’agence de développement local a organisé hier, une journée de sensibilisation des acteurs de la décentralisation  sur les principes de la responsabilité sociétale; elle entre dans le cadre du partenariat avec l’initiative RSE Sénégal, l’ONG Enda Lead Afrique francophone et avec le soutien technique et financier de l’Ambassade du Canada. Les acteurs de la décentralisation voudraient promouvoir l’émergence en Afrique d’un leadership plus sensible et ouvert aux exigences du développement durable. « Il faut que les citoyens se retrouvent par rapport à la politique que nous menons ; nous ne pouvons pas mener cette politique de décentralisation sans l’adhésion des populations » a fait savoir Alé lô, le président de l’UAEL. Il l’a dit à l’ouverture de la cérémonie officielle de la journée de sensibilisation des acteurs de décentralisation sur les principes de la responsabilité sociétale que l’ADL a organisée. Pour cela, le président Alé lô a fait comprendre qu’il faut une entente parfaite entre le ministère des collectivités locales et les élus locaux.

« Il faut inscrire la responsabilité sociétale territoriale au cœur de notre politique de développement, dans les habitudes de chaque citoyen, ainsi que dans les stratégies et activités des collectivités locales »a dit Mme le ministre de l’aménagement et des collectivités locales, Mme Arame Ndoye. Elle constate que « l’ADL a déjà anticipé cette évolution dans son plan stratégique, et ceci, dans l’objectif de mieux prendre en compte la dimension développement durable ».

De l’avis du ministre, la responsabilité sociétale, plus qu’une nécessité, est aujourd’hui une exigence forte de la part des élus locaux et des populations.

Arame Ndoye d’ajouter : « la modestie des finances locales, et le niveau de plus en plus élevé de la demande sociale, appellent à une réflexion commune autour du financement de nos collectivités locales ». Mme Ndoye estime que « la RSE peut, sans nul doute, constituer une réponse pertinente et innovante à cette problématique ». Au moment où, il est question de scruter d’autres stratégies de financement du développement local, le ministre des collectivités a fait savoir aux élus locaux que « l’entreprise sénégalaise en tant que levier essentiel de création de richesses, doit se placer, plus que quiconque, aux avants postes de cette quête de solutions ».

Sous cet angle, Mme Ndoye invite le secteur public et le secteur privé à conjuguer leurs efforts pour l’atteinte des résultats de développement : « ils doivent être des partenaires qui se respectent, des acteurs qui se complètent » a martelé Mme Ndoye. Elle exhorte les collectivités locales, particulièrement les élus à s’engager dans la démarche. Elle se dit convaincue que les élus vont mener des actions de sensibilisation.

« Nous allons mené des actions  en faveur de l’amélioration des systèmes de gouvernance des territoires, de manière notamment à moderniser les modes de fonctionnement des collectivités territoriales, à leur donner une plus grande autonomie ainsi qu’une meilleure capacité d’agir et à prendre en charge les défis d’un développement territorial durable » rassure Malel Diop directeur général de l’Agence de développement local.

Pour Mr Diop, ces préoccupations sont largement prises en compte dans la démarche de responsabilité sociétale territoriale.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Tarif extérieur de la CEDEAO : Vers un établissement du marché commun sous régional!

logo-cedeaoLa capitale Sénégalaise  a abrité cette semaine deux importantes réunions relatives au tarif extérieur commun de la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (TEC CEDEAO), adopté dans la perspective de la création d’une union douanière, étape intermédiaire vers l’établissement du marché commun sous régional.

Il s’agit de la 13ème réunion du comité technique conjoint UEMOA-CEDEAO de gestion du TEC-CEDEAO, elle a démarré lundi dernier, pour s’achever vendredi 03 Mai 2013.

« C’est pour prendre en compte cette préoccupation urgente exprimée par les ministres des finances et afin de compléter le dispositif TEC que la commission de CEDEAO a convoqué cette 13ème réunion du comité conjoint UEMOA-CEDEAO de gestion du TEC-CEDEAO pour examiner et entériner les projets de texte relatifs aux mesures de défense commerciale, élaborés par les deux commissions » a fait savoir le commissaire commerce, Douanes, Industrie, Mines, Libre, Circulation et Tourisme de la Cedeao M.Ahmed Hamid. Il a tenu ses propos  aujourd’hui,à l’ouverture de la 13ème réunion du comité technique conjoint UEMOA-CEDEAO de gestion TEC CEDEAO .

M.Ahmed Hamid invite les Etats membres à travailler dans un bon état d’esprit en respectant les engagements internationaux et à donner les moyens de réaliser les ambitions de développement régional.

« Cette réunion est importante parce qu’elle montre que la Cedeao s’est lancée résolument sur les mesures des dépenses commerciales ; aucun tarif ne peut se faire sans un bon dispositif » a dit pour sa part M.Guirado Sow, directeur de la réglementation et de la coopération des douanes.

« Les Etats membres de la Cedeao doivent avoir une disposition claire pour aboutir à des résultats performants » dit-il.