metzou8

L’ASTHME : Une maladie coûteuse, se plaignent les professionnels de la santé et les patients !

    asthme L’Asthme est une maladie très coûteuse : frais de laboratoires, médicaments, hospitalisations. Un coup dur pour les patients ! Et les professionnels de la santé n’ont pas hésité à dénoncer cette situation.

L’asthme est une maladie chronique qui peut être parfaitement contrôlée. Pourtant, jusqu’à 85°/° des patients qui disent contrôler leur maladie ne le font pas. Les perceptions coûtent chères.

« Les médicaments sont chers et le traitement se fait à vie » a fait savoir mercredi dernier, lors d’un face à face avec la presse ,Dr Cissé.  Pour Dr Cissé, la maladie de l’asthme nécessite un traitement sérieux avant d’en ajouter qu’il faut un suivi.

« Franchement, je n’ai pas les moyens pour assurer mes médicaments » a dit pour sa part A.Thiam, une jeune étudiante atteinte de cette maladie depuis des années. Pour cette jeune étudiante, elle s’indigne  en soutenant qu’elle n’ose pas à aller chez le médecin : « parce qu’il va me remettre une ordonnance que je ne pourrais pas acheter ». En lieu et place du médecin, elle préfère voir son marabout traditionnel pour suivre son traitement.

« Il faut éviter le traitement traditionnel » lui conseille Dr Cissé. En tout cas, il n’existe pas de remède pour l’asthme, mais le malade peut être géré, contrôlé. Aujourd’hui, l’asthme reste encore sous diagnostiqué et peut être traité. Il ne faut pas hésiter à en parler avec son médecin traitant ou même son pharmacien. Le dialogue est important parce qu’il permet d’identifier les symptômes. Dans tout les cas, un suivi médical doit être scrupuleusement respecté. La surveillance et le dialogue avec un professionnel de la santé sont primordiaux, car ils permettent d’adapter le traitement selon les symptômes.

 


Abolition de la peine de mort : vers une sensibilisation des parlementaires !

  Assemblée_nationale(Senegal)Inviter les augustes parlementaires et représentants du gouvernement à s’engager dans le processus de plaidoyer pour la ratification du PF-PIDESC et du deuxième PF-PIDCP visant à abolir la peine de mort tel est l’enjeu d’un séminaire qui s’est ouvert hier, à Dakar pour s’achever aujourd’hui mercredi : il  est organisé par Amnesty International.

Pendant deux jours, une cinquantaine de participant(e)s parmi lesquels 25 députés de l’Assemblée nationale ainsi que de différents représentants des ministères sectoriels et de la société civile seront sensibilisées aux obligations et aux devoirs découlant de la ratification par le Sénégal du protocole facultatif se rapportant au pacte international sur les droits économiques, sociaux et culturels (PF-PIDESC) et du second protocole facultatif se rapportant au pacte international. « Les Etats ont l’obligation et le devoir en vertu du droit international, de respecter, de protéger et de mettre en œuvre les engagements découlant de ces instruments internationaux » a soutenu M.Andrea Ori, représentant régional pour l’Afrique de l’Ouest du haut commissariat des nations-unies aux droits de l’homme. Pour Andrea, il lui paraît opportun de relever l’importance des droits économiques en relation avec l’évolution des enjeux de développement et de protection des droits de l’homme. Toutefois, il déplore l’absence d’un mécanisme de plaintes individuelles au niveau international pour les droits inclus dans le Pacte international. « Alors que le Sénégal qui a déjà signé le protocole depuis donnera t-il comme d’habitude l’exemple dans la sous-région en ratifiant cet important instrument juridique » s’interroge t-il.

S’agissant du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort, Andrea Ori laisse entendre « que le Sénégal n’a pas attendu la ratification dudit protocole pour l’appliquer depuis 2004, une loi a été adoptée par l’Assemblée nationale abolissant la peine de mort au Sénégal ». Il invite les parlementaires à s’engager dans le processus avant de lancer un appel pour la ratification du deuxième protocole.

Pour Seydi Gassama, directeur d’Amnesty International, «  ce protocole marque un tournant historique pour les droits économiques, sociaux et culturels en ce qu’il instaure un mécanisme de traitement des plaintes qui, pour la première fois permettra aux victimes de violations de leurs droits n’ayant pas obtenu cette justice dans leur propre pays ».

« Il nous faut mener la bataille d’opinion pour que l’abolition soit un acquis » a dit M.Gassama. « Les deux protocoles sont bien en phase avec les aspirations du peuple sénégalais. Le Sénégal est attaché à ses valeurs culturelles » a indiqué pour sa part, Djibril War président de la commission des lois à l’Assemblée nationale.

Pour le président de la commission des lois à l’Assemblée nationale, la personne humaine est sacrée : « l’Etat a l’obligation de respecter celle –ci » dit-il. Présidant la cérémonie d’ouverture, au nom de Madame Aminata Touré, ministre de la justice,  Mame Mor Diouf, directeur adjoint des droits humains a affirmé l’engagement du gouvernement Sénégalais. Il exhorte les acteurs à réfléchir à mettre en place un mécanisme pour le suivi.

Dans la sous région, seuls le Bénin, le Cap-Vert et le Libéria ont ratifié le protocole. Pour sa part, le Sénégal a déjà aboli la peine de mort par la loi N°2004-38 du 28 décembre 2004 sans pour autant ratifier ledit protocole.

 


Distribution des allocations de la Zakaat au Sénégal : les musulmans plaident pour la réorganisation

   zakaat « La Zakaat est un impôt décrété en l’Islam par un verset coranique ». C’est ce qu’a déclaré Thierno Kâ Conseiller spécial à la Primature. Il l’a dit lors de la quatrième édition de distribution des allocations de Zakaat que le fonds Sénégalais a organisée hier, au Cices. Il invite les musulmans à imiter les pays de la Malaisie ou de l’Indonésie.

Le Sénégal est un pays laïc compose à 95°/° de musulmans. « Dans certains pays comme la Malaisie ou l’Indonésie, les musulmans sont bien organisés en matière de Zakaat » laisse entendre le conseiller spécial de la Primature. Il indique que le Sénégal doit suivre ces pays pour mieux s’organiser dans la distribution de la Zakaat. « C’est un impôt décrété par l’Islam par un verset coranique » a fait savoir  Thierno Kâ fervent musulman connu dans les plus grandes conférences, surtout par la pertinence de ses idées. Il ne mâche jamais les mots quand il s’agit de dire la vérité.

« Il faut une volonté politique. Les gens doivent avoir la conviction que la Zakaat peut être une solution » a dit pour sa part Abdallah Loum l’adjoint au secrétaire général du fonds Sénégalais de la Zakaat. Il laisse entendre « que le musulman sait qu’il donner la Zakaat ».

Réagissant aux propos du conseiller spécial de la Primature, M.loum invite le gouvernement à accréditer les organisations et de mieux contrôler le secteur.

« Le gouvernement a fait des pas énormes. Il ne reste qu’à établir une liste officielle pour connaître les organisations censées de donner la Zakaat » a soutenu le directeur des impôts et domaines Amadou Bâ. En tout cas, la zakât est le troisième pilier de l’Islam et est une manière, dans sa signification première, de se purifier au travers des biens que l’on a acquis légalement. L’aumône est une obligation pour tous les musulmans qui en ont les moyens, le coran est très clair à ce sujet. L’aumône ou zakat est une obligation pour les musulmans qui en ont la possibilité, c’est l’équivalent de notre impôt sur le revenu actuel. Les biens soumis à la zakat sont l’or, l’argent, les épargnes, le capital commercial, les produits agricoles, les bestiaux.

De manière générale le montant de la zakat représente environ 2.5% de nos revenus que l’on doit payer une fois par an. Le Sénégal est certes un pays pauvre, néanmoins si tous ceux qui devaient donner la Zakat s’exécutaient selon les recommandations de l’Islam, nul ne doute que la pauvreté  reculerait de manière considérable dans le pays.

Malheureusement un petit nombre  parmi les musulmans qui en  ont l’obligation  s’acquittent  effectivement de leur devoir. Parfois, ceux qui respectent ce pilier de l’Islam le font en partageant leur Zakat entre plusieurs personnes qui ne reçoivent en général que des sommes dérisoires incapables d’aider les pauvres à sortir de leur misère. Le but de la Zakat est de permettre aux nécessiteux de sortir de la pauvreté.

 

 

 

 

 


Abdoulaye Bathily sur la parité : « elle ne se limite pas sur le partage des postes »

   abdoulaye bathily Présidant la conférence des femmes de la ldmpt, le ministre d’Etat Abdoulaye Bathily par ailleurs secrétaire national du parti invite les femmes de son parti à travailler davantage dans l’intérêt du pays. Pour le professeur Bathily, la parité ne se limite pas seulement au partage des postes. Par conséquent, elle exhorte les femmes de son parti à accepter d’aller dans les coins les plus reculés.

La parité, un sujet qui hante l’esprit des femmes de la Ldmpt, il a été abordé par le professeur Abdoulaye Bathily lors de la sixième conférence nationale des femmes de son parti. L e concept de parité ne signifie pas qu’hommes et femmes doivent être au même pied. « La question de la parité est un élément important. Mais, cela ne se limite pas seulement à partager les postes » a fait savoir le ministre d’Etat conseiller du président Macky Sall, M.Bathily.

Selon lui, la vraie parité sait de  régler les problèmes de la société : « lorsque les sages femmes accepteront d’aller dans les zones les plus reculées ; si les femmes du rural parviendront à avoir de l’eau à boire ect … » Dans ce cas de figure, M.Bathily laisse entendre qu’on peut parler de la parité : « il faut changer de politique » dit-il. Dans cette bataille, elle fait confiance aux femmes de son parti qui, selon lui, ont toujours été en première ligne dans les grands combats.

« Le combat n’est pas terminé. Pour nous, ce n’est pas seulement d’être ministre ou député. Nous, Ld, nous luttons pour l’intérêt de la population qui est notre credo »a-t-il soutenu.

Pour le professeur Bathily, la Ld est différente des autres partis : « c’est pourquoi, quand nous sommes dans le gouvernement, nous privilégions l’intérêt de la population ; nous demandons toujours à nos collègues de travailler dans l’intérêt national » a soutenu M.Bathily. Il a martelé dans ses propos « que le Sénégal est sorti d’une crise profonde ». Toutefois, il refuse de citer le nom de celui qui a plongé le pays dans le chaos : « c’est la mobilisation du peuple Sénégalais qui a apporté le changement » déclare t-il.

La sixième conférence nationale du Mouvement national des femmes de la Ligue démocratique (LD) tenue le dimanche à l’ENDSS avait pour  thème: « Réforme institutionnelle et rupture pour un Sénégal émergent ».