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Financement des projets : le Sénégal a financé 44 projets

    projets « L’Etat du Sénégal a finance 44 projets dans le  cadre des appels à proposition ». Révélation faite ce mercredi, par Cheikh Tidiane Fall fonctionnaire au ministère de l’économie et des finances.

Les acteurs non étatiques ont rencontré hier, dans un restaurant de la place la presse pour évoquer, de la deuxième édition de l’Université qui va se tenir prochainement du 28  au 31 Mai 2013 à l’école Supérieure d’économie appliquée ex ENEA, sous le thème principal « Participation des acteurs non étatiques dans les politiques publiques : Faire valoir ou nouveau paradigme » un thème suffisamment provocateur pour certains ou tout à fait logique pour d’autres. « Nous provoquons la réflexion pour voir la notion de participation ; nous allons constater de visu la manière dont l’Etat travaille avec les AnE »a soutenu le président du comité scientifique Moussa Mbaye.

Pour le président du comité scientifique, le gouvernement Sénégalais est conscient des enjeux de cette importante rencontre. « L’Etat ne manquera pas de soutenir les acteurs non étatiques » a dit pour sa part Mamadou faye, le président de la plateforme des acteurs non étatiques. A titre illustratif, le gouvernement Sénégalais a plusieurs fois soutenu les acteurs non étatiques dans le cadre des projets : « nous avons financé 44 projets à travers la plateforme des acteurs non étatiques » a fait savoir Cheikh Tidiane ly fonctionnaire au ministère de l’économie et des finances.

« Il y’a une franche collaboration entre les AnE et le ministère de l’économie et des finances » indique M.Ly . Pour cela, il exhorte les acteurs à capitaliser les bonnes pratiques.

« Nous avons financé 44 projets dans le cadre des appels à proposition » dit-il. La deuxième université des acteurs non étatiques est organisée en partenariat avec le gouvernement du Sénégal à travers le ministère de l’Economie et des Finances et l’Union européenne. L’objectif est de contribuer aux politiques publiques et au renforcement de la démocratie et de l’Etat de droit.

 

 


Selon Fatou Sow Sarr : « les hommes politiques manipulent les femmes »

      fatou-sow-sarrLa sociologue Fatou Sow Sarr a été trop critique hier, à l’endroit des politiques qui, selon elle, manipulent les femmes. « Mais, ils se trompent » dit-elle. C’était lors d’un diner-débat  que le Caucus des femmes leaders a organisé dans un grand hôtel de la place.

Le Caucus des femmes leaders pour l’appui de la loi sur la parité et le suivi de sa mise en œuvre est un cadre structuré autour d’une vision, qui s’est fixé une mission et qui s’est doté d’un programme stratégique. Au-delà du soutien de la loi sur la parité, le Caucus se veut un mouvement porteur d’une vision pour une transformation sociale positive de la société. C’est pourquoi se retrouvent à sa tête des femmes dont leur parcours individuel renvoie à un message particulier : Aminata Mbengue Ndiaye ministre de l’élevage est devenue une figue emblématique par sa indéfectible à un idéal, Maimouna Kane représente la dignité achevée pour tous les Sénégalais et toutes les Sénégalaises. Toutes ces femmes ont rehaussé hier soir, leur présence effective pour apporter leur soutien aux femmes leaders de Caucus.

Le Caucus des femmes leaders a pour ambition d’amener les Sénégalaises à transcender leurs appartenances politiques et les positions politiques, pour construire un consensus autour d’un idéal. « Parce que les hommes politiques manipulent les femmes » a fait savoir Fatou Sow Sarr. Cependant, elle a laissé entendre que ces derniers se trompent.

« Au-delà des politiques, il y’a des gens sincères ; beaucoup utilisent les femmes pour avancer. Mais ils se trompent » a expliqué Mme Fatou Sow Sarr.

Pour la sociologue, si tel était le cas, Abdoulaye Wade ne quitterait jamais le pouvoir : « Abdoulaye Wade, qu’on le veuille oui ou non a été un allié de taille ; le président Macky Sall doit faire de même et nous comptons beaucoup sur lui » a martelé Mme Sarr.

En présence du ministre de l’enseignement supérieur Mary Teuw Niane, elle a laissé entendre qu’elle a du mal à accéder au président Macky Sall : « je suis en face de vous Mr le ministre pour vous parler » se plaint-elle.

 


2 ème Université des Acteurs Non Etatiques : l’Union Européenne salue les efforts du gouvernement Sénégalais

                      

dominique dellicur
dominique dellicure

  Le thème de la « participation des acteurs dans les politiques publiques » est au cœur des préoccupations de l’Union européenne. « L’importance accordée à la coopération avec les Acteurs non étatiques, particulièrement la société civile trouve son origine dans l’engagement de l’Union Européenne en faveur de la lutte contre la pauvreté, de la promotion de l’Etat de droit et du respect des libertés fondamentales tel qu’inscrits dans ses traités  fondateurs ». C’est ce qu’a déclaré hier, Madame Dominique Dellicouer, Ambassadeur  Chef de Délégation de l’Union européenne en République du Sénégal, lors de la deuxième université des acteurs non étatiques.

Après la tenue d’une première édition de l’Université des ANE en 2009, la Plateforme des Acteurs Non Etatiques du Sénégal renouvelle l’expérience avec une deuxième édition axée sur le  thème « Participation des acteurs non étatiques dans les politiques publiques : faire-valoir ou nouveau paradigme ?».

« La récente communication  de 2012 sur la politique de l’UE envers la société civile présente la collaboration entre l’Europe et la société civile comme une des racines  de la démocratie et du développement durable » a soutenu le chef de la délégation union européenne Mme Dominique Dellicour. A ce titre, elle laisse entendre que « les priorités fixées par l’Union sont de renforcer les efforts visant à promouvoir un environnement propice à l’activité des organisations de la Société civile dans les pays partenaires et d’encourager une participation constructive et structurée des Organisation de la société civile  à la définition et au suivi des politiques nationales des pays partenaires, de la programmation de l’UE et des processus internationaux.

Le chef de la délégation de l’Union européenne invite les acteurs à accroître la capacité des Organisations locales à exercer plus efficacement leur rôle d’acteurs  du développement.

« Au Sénégal, l’appui direct de l’Union européenne aux Acteurs Non Etatiques en partenariat avec le Gouvernement a connu une évolution importante et riche d’expériences depuis l’année 2007: c’était en effet la première fois que la Commission européenne octroyait au Sénégal des financements de cette nature, donnant l’opportunité à un grand nombre d’organisations de bénéficier d’un financement direct et substantiel de l’Union Européenne pour des domaines d’activités diverses » a martelé le chef de la délégation de l’Union européenne.

Le chef de la délégation ajoute : « la plateforme des Acteurs Non Etatiques née avec les Accords de Cotonou et appuyé par l’Union Européenne a pu se développer, réaliser des analyses sectorielles dans différents  domaines d’intérêt national et devenir  un interlocuteur dans les processus de programmation et de mise en œuvre des politiques publiques ». Après plusieurs années d’expérience de participation de la société civile dans la mise en œuvre des politiques de développement, elle estime qu’elle est heureuse que cette deuxième université pose le débat de la participation des acteurs en ces termes: quels écarts entre théorie et réalité ? Quel cadre juridique et institutionnel ? Quels résultats ? Et impacts ? Quels partenariats pertinents ? Toutefois, elle exhorte à  consolider et améliorer les bases d’un dialogue structuré et d’une coopération stratégique entre les acteurs non étatiques, les collectivités locales, le gouvernement et les partenaires au développement particulièrement l’Union européenne.

 

 


Journée du Médicament : les pharmaciens privés du Sénégal se plaignent des médicaments de la rue et interpellent les autorités !

   médicamentPour une énième fois, le syndicat des pharmaciens privés du Sénégal interpelle les autorités sur les dangers du médicament de la rue. Il l’a fait savoir hier, à l’occasion de la seconde édition de la journée du médicament.

Devant le contexte difficile que traverse le secteur de la pharmacie, il est urgent de porter la réflexion tous ensemble autour de sa viabilité et de son avenir. Comme disait Saint-Exupéry « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir, mais de le rendre possible ». La profession du pharmacien privé est menacée aujourd’hui, car elle est confrontée à différents problèmes par rapport à sa viabilité. Pour y faire face, le pharmacien a besoin de repère pour sauvegarder les fondamentaux et les acquis. Hier, les pharmaciens ont discuté de la lancinante question : la viabilité de leur profession. Malgré les contraintes de l’environnement, « les pharmaciens ont su maintenir le cap » a soutenu le directeur exécutif de la Cnes. Toutefois, il se désole de ses charlatans qui cherchent à s’enrichir au détriment des pharmaciens. Au-delà des résultats positifs, M.Kane laisse entendre « que les pharmaciens privés ont un défi à relever ».

Pour le secrétaire exécutif de la confédération nationale des employés du Sénégal, le syndicat des pharmaciens privés a besoin d’une bonne gouvernance et une organisation professionnelle crédible de leur profession.

Pour sa part, le président du conseil national de l’ordre des pharmaciens, Cheikh Oumar Dia invite l’Etat à réaffirmer sa volonté pour mettre un terme à la vente illicite des médicaments de la rue. « On assiste de plus en plus à des perturbations dans notre secteur ; le marché illicite est devenu une monnaie courante. Nous assistons à une dépossession des pharmaciens à cause des gens tapis dans l’ombre » s’indigne Aboubakry Sarr, le président du syndicat des pharmaciens privés du Sénégal.

« Il nous faut inverser la tendance afin d’apporter des réponses justes pour répondre au besoin actuel » a fait savoir M.Sarr. Il exhorte l’Etat à soutenir les pharmaciens privés pour combattre la vente du médicament de la rue. Le Directeur de la Santé, le docteur Pape Amadou Diack constate avec les pharmaciens l’existence des médicaments de la rue. Il a promis la tenue prochaine d’un conseil interministériel sur la pharmacie qui devrait être l’occasion pour les acteurs d’échanger sur les maux auxquels ce secteur se trouve actuellement confronté. Il invite les pharmaciens à mener davantage une campagne de sensibilisation sur les dangers du médicament de la rue. Le thème retenu pour la seconde édition de la journée du médicament : « Viabilité de la profession pharmaceutique ».