metzou8

Cheikh Bamba Dièye annonce : « une aide conséquente sera octroyée aux médias publics et privés »

  bamba-dièye1 Ouvrant la cérémonie officielle de la conférence internationale sur les technologies et applications des systèmes globaux de navigation par satellite, Cheikh Bamba Dièye ministre de la communication et de l’économie numérique a laissé entendre qu’une aide conséquente sera octroyée aux médias publics et privés.

Promouvoir et vulgariser les aspects scientifiques auprès des universités, tout en sensibilisant les institutions africaines ; c’est du moins l’objectif de la conférence internationale sur les technologies ouverte hier, dans la capitale Sénégalaise. a estimé le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’ économie numérique, Cheikh Bamba Dièye.

« Notre démocratie pourra se consolider avec l’avènement d’une presse libre et apte du point de vue financière, afin d’avoir les moyens d’informer dans les meilleures conditions », a soutenu le ministre de la communication Bamba Dièye, à l’entame de ses propos. Il a continué son speech en apportant des précisions concernant le quitus fiscal dont les entreprises de presse doivent s’acquitter.
« Il y a un ensemble de dispositifs qu’il faut voir »dit-il. Toutefois, il reconnaît qu’il est temps de mener la grande réflexion dans le seul souci de trouver la meilleure formule. A ce niveau, il a indiqué avec force que tous les citoyens sont égaux et que toutes les activités se valent.
« ’Personne ne veut aujourd’hui militer pour l’exemption complète des taxes car tout le monde doit participer au développement du pays. Et cela, la presse l’a bien compris » a fait savoir le ministre de la communication.

Avant d’annoncer : « une aide conséquente sera octroyée aux médias publics et privés ». IL poursuit en laissant entendre que le code de la presse va clarifier le débat ; ce qui à ses yeux permettra de garantir un plan de carrière efficace pour tous les journalistes. Pour sa part, Ousmane Badiane, premier vice-président du conseil régional de Dakar a salué la bonne organisation de la conférence. Il a soutenu que les nouvelles technologies seraient d’un très apport pour les élus locaux. « Nous vivons dans un monde régi par l’économie du savoir » a-t-il martelé.

Mais l’Afrique est-elle prête à exploiter les systèmes de navigation ? La question taraude les esprits et a du mal à trouver une réponse.

 


A Mbeubeuss : 100 tonnes de sardinerie juvénile d’une valeur de 120 millions de nos francs saisis et brûlés à perte.

  saletéLa gendarmerie et les services de l’environnement ont réussi un grand coup avant-hier sur l’axe Bargny-Mbao et Pata. Ils ont mis la main sur trois camions transportant cent tonnes de sardinerie juvénile, d’une valeur de cent vingt millions de nos francs. Ils sont  sont partis en fumés, avant hier mercredi, à la décharge de Mbeubeuss suite au saisi de ces produits halieutiques illégalement acquis. Le colonel Cheikh Sarr a mené l’opération sous les yeux des populations de Mbeubeuss.

En périphérie de la ville, ce qu’on pourrait qualifier de quartier amasse et entasse tout ce que rejette la société de consommation Dakaroise. C’est donc près du quartier de Malika que s’étendent sur 175 hectares des montagnes de déchets. Chaque jour, les camions y déversent 1 300 tonnes d’ordures (soit 475 000 tonnes par an). C’est le cas hier, les services de l’environnement ont incinéré  100 tonnes de sardinerie juvénile d’une valeur de 120 millions: « nous avons procédé aujourd’hui à l’incinération de sardinelle juvénile ; le poids total est de 100 tonnes pour une valeur évaluée entre 100 et 120 millions » a soutenu hier, à Mbeubeuss le colonel Cheikh Sarr chef des opérations.

Pour le colonel Cheikh Sarr, il s’agit des produits immatures dont la capture est interdite avant d’ajouter que les pêcheurs se plaignent en mer.

« Nous avons opté à l’incinération pour que cela soit visible » dit-il. Il a fait savoir que les produits ont été saisis entre Mbao, Bargny et Pata. C’est le fruit d’une collaboration entre la gendarmerie et les services de l’environnement » laisse t-il entendre à la presse.

Selon lui, ces produits étaient destinés à l’exportation dans des pays limitrophes : Nous comptons sensibiliser les acteurs de la pêche pour la préservation des ressources, il s’agit de trois camions dont l’un est malien. Les deux autres sont des sénégalais » martèle t-il. Toutefois, il se désole du code de la pêche qui ne prévoit pas d’arrêter ceux qui ont commis la faute : « il y’a juste des amendes qui peuvent aller jusqu’à 5O OOO francs » déclare t-il.

Le colonel Sarr de poursuivre : « nous allons continuer à sensibiliser les populations de façon à régénérer la ressource .Nous ne prenons pas tous les délinquants ; mais nous continuerons à les décourager » a fait savoir le colonel Sarr.

Pour Babacar Bande Diop, le chef de service régional de la pêche de surveillance dans la région de Dakar, il invite les acteurs à respecter les textes réglementaires. « Ils doivent respecter les textes réglementaires en vigueur » conseille t-il.

Malgré les dispositions du Code de la pêche de la loi 98-32 portant l’interdiction de l’utilisation des filets mono-filament et multi mono-filament faits en nylon des pêcheurs dans l’exercice de leur fonction, ces acteurs s’entêtent à en faire usage.

Cité de toutes les précarités

La décharge de Mbeubeuss abrite une économie bien réelle et d’envergure : 1 200 personnes y travaillent chaque jour. 400 d’entre elles y vivent en famille, dans des constructions faites de tôles et de détritus. Quelques échoppes leur permettent de s’approvisionner en nourriture et autres nécessités.

Fouille, récupération et revente de plastique, métal ou verre leur permettent de gagner entre 3 000 et 10 000 Francs CFA par jour.

Des conditions sanitaires alarmantes

Alors que les récupérateurs pensent être immunisés, l’analyse économique des dommages sur la santé atteste que le traitement des maladies liées à l’exposition à l’eau et au sol contaminé représente 43 % des budgets des établissements de santé de la zone.

Ignorant les conséquences sanitaires et les dangers pour leurs poumons, les enfants ont investi la zone comme nouveau terrain de jeu.

 

 


65 ème Session Ordinaire de l’OMVS : kabine komoura plaide pour la sécurité des barrages de Diama et Manantali

    omvsA peine installé juste deux mois, Kabine komara le tout nouveau patron de l’organisation  pour la mise en valeur du fleuve Sénégal a promis de prendre des mesures difficiles dans les semaines à venir pour sécuriser l’institution.  Dans les semaines à venir, il a soutenu avec ferme qu’il va s’engager à sécuriser les barrages de Diama et Manantali.

La 65  ème session ordinaire de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal s’est déroulée hier, dans un contexte particulier, avec l’arrivée d’une nouvelle équipe. Elle constitue pour celle-ci, une occasion d’évaluer, d’une part, les activités et l’état d’exécution des budgets des différentes structures (Haut commissariat, SOGED,SOGEM,SOGENAV) pour l’année 2012, et d’autre part de procéder à l’analyse et à l’approbation de leurs programmes d’activités et budgets au titre de l’exercice 2013 .

« Nous allons faire l’état des lieux parce que nous avons hérité une institution » a fait savoir kabine komara le tout nouveau patron de l’OMVS qui a laissé entendre aussi « que lui et ses collaborateurs vont tout faire pour ne pas décevoir ». Il a promis d’accélérer le travail dans les semaines à venir pour sécuriser les barrages de Diama et Manantali.

« Nous avons fait le point de ce que nous avons trouvé au niveau des ouvrages structurants, principalement au niveau du barrage de Diama qui est essentiel dans ce système. Il faut reconnaître qu’il date de plus de 20 ans, donc il est vieillissant et demande d’énormes travaux de réhabilitation », a déploré M. Komara, porté en avril dernier à la tête de l’OMVS. Selon le haut commissaire de l’OMVS, le barrage de Manantali, le deuxième ouvrage majeur du système de l’OMVS, prend également de l’âge et demande à être réhabilité d’urgence notamment pour ce qui concerne son volet hydro-énergétique.

Pour cela, il invite ses collaborateurs à serrer la ceinture pour convaincre les bailleurs de fonds. Au niveau du haut commissariat, il a soutenu qu’il a trouvé une équipe ; mais il  a indiqué avec force « que tout doit changer : « j’ai élaboré un plan de travail avec eux et les gens seront jugés à travers les résultats » dit-il.

« C’est donc une nouvelle page qui s’ouvre dans la riche histoire de notre organisation commune, qui devra consolider l’intégration des nations et des peuples de l’espace OMVS » a soutenu pour sa part Makan Aliou Tounkara , Ministre de l’énergie et de l’Eau de la République du Mali, Président en exercice du conseil des Ministres de l’OMVS .

M.Tounkara estime que « le Haut commissariat et la Direction générale de la SOGENAV ont pris une série d’initiatives visant le démarrage dans les plus brefs délais, des activités de navigation et de transport sur e fleuve Sénégal ». Au nombre de ces activités, il a cité principalement l’équipement de la vedette Bafing de matériels hydrauliques ; l’achat aux pays Bas de deux bateaux cargos automoteurs dont le contrat de Location-vente vient d’être signé entre la direction générale de la SOGENAV et un opérateur sélectionné par appel d’offres. En dernier lieu, il a évoqué l’établissement d’importants outils d’aide à la navigation tels que le système de Balisage du chenal navigable. Concernant les aménagements hydroélectriques, il a fait savoir du lancement des travaux de la centrale de Gouina, ainsi que le renforcement et l’exécution du réseau interconnecté. « Notre objectif est de poser la première pierre de l’aménagement de Gouina au cours du second trimestre 2013 » martèle t-il.

Pour les projets de Gourbassi et de Boureya, comme pour l’aménagement de koukoutamba, il a soutenu que des pas décisifs ont été franchis dans la réalisation des études de faisabilité et d’avant-projet détaillé.

Globalement, M.Tounkara estime que l’investissement requis s’élève à 70 milliards de francs pour les cinq premières années et 150 milliards pour les vingt dernières années.

 


Prise en charge de la scoliose au Sénégal : les patients souffrent et chargent Eva Marie Coll Seck !

   slociose  La scoliose est une tueuse sournoise, car lorsqu’elle n’est pas prise en charge assez tôt par une intervention chirurgicale, elle évolue insidieusement vers l’insuffisance cardio-respiratoire, réduisant inexorablement le champ pulmonaire et cardiaque provoquant à court et moyen terme la mort. Las d’attendre la réponse du ministre de la santé Eva Marie Coll Seck, « l’Association colonne du cœur Sénégal » monte au créneau en dénonçant le manque de considération des autorités étatiques.

« Depuis le mois de Février dernier, nous avons adressé une correspondance au ministre de la santé, mais sans suite ; nous attendons toujours sa réponse » se plaint Demba Joseph Senghor de l’Association Colonne du Cœur Sénégal ; il l’a dit hier soir, lors d’un point de presse que le centre hospitalier de l’Ordre de Malte a organisé à l’hôpital Fann. D’un ton amer, il a déploré le mutisme de leur tutelle qui, selon lui, tarde à réagir. « Nous voulons un soutien sans soutien de la part des autorités surtout en équipements et matériels pour nous sauver » dit-il.

Pour Mr Senghor, tout le monde n’a pas les moyens de se soigner en France : « personnellement, j’ai souffert durant ma maladie  avant que j’ai eu le soutien des bonnes volontés » témoigne t-il avec pathétique ».

« Je pense à  ceux qui n’ont pas eu  la chance de rencontrer des gens solidaires ; nous avons besoin de solidarité » a fait savoir Mr Senghor. Il se pose la question à savoir si les autorités existent dans ce pays.

« On ne peut pas atteindre les OMD, si les autorités se comportent ainsi ; nous interpellons en particulier le ministre de la santé Eva Marie Coll Seck ».

« J’insiste beaucoup sur l’aspect financier. Nous lançons un appel aux autorités parce qu’il y va de la vie des patients » a soutenu pour sa part Michel Germain directeur du centre hospitalier de l’ordre de Malte. Il laisse entendre que le coût de l’opération est cher.

Pour le médecin chef du CHOM, Dr Charles Kinkpe, les patients risquent d’avoir un handicap sérieux si ils ne sont pas pris en charge : « nous comptons sur les fonds pour pérenniser nos actions » assène t-il en se plaignant de certaines difficultés dans la prise en charge.

Qu’à cela ne tienne, le CHOM répond aujourd’hui aux besoins non satisfaits du Sénégal dans le domaine de la chirurgie de la main et de la scoliose et s’est enrichi d’un savoir-faire de plus en plus moderne. Depuis 2011, un nouveau bloc opératoire (en liaison directe avec une salle de téléformation) permet aux médecins de réaliser des actes chirurgicaux tout en formant du personnel à distance.