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Mal gouvernance de Wade : 2500 milliards perdus sous son règne !

Le président sortant Abdoulaye Wade a obtenu une très mauvaise note concernant sa gestion de règne durant les douze ans qu’il a gouverné le pays. 2500 milliards sont perdus ; Transprency International compte activer son réseau pour le rapatriement de cet argent.

Encore des révélations pour le régime libéral qui ne cesse de recevoir des coups depuis qu’il a perdu le pouvoir. Selon Transparency International, le pouvoir d’Abdoulaye Wade a dilapidé les biens du pays.

La présidente deTransparency International Mme Huguette labelle était à Dakar, la semaine dernière pour une visite de travail.

Au Sénégal pour quelques jours, elle  en profité  durant son séjour, pour rencontrer la presse.

Elle a soutenu que sa structure travaille de très prés avec les pays occidentaux du G20 ; c’est là où se trouvent les biens. Ils sont dans les banques et les établissements.

En même temps, elle a fait comprendre aux journalistes que Transparency International travaille  aussi avec ces institutions.

Selon elle, la corruption  a fait perdre le Sénégal 2500 milliards  en 12 ans ; elle trouve cela très grave dans un pays qui se dit un modèle démocratique.

Sur ce point, elle indique que sa structure va activer rapidement son réseau pour le rapatriement des biens mal acquis.

Pour Transparency international, le système de gouvernance est presque détruit durant ces douze ans.

La présidente Mme Huguette Labelle demande à Macky Sall de poser rapidement des jalons.

Tout en saluant les actes posés par le président Macky Sall, elle suggère aussi que ceux-ci soient bien posés.

« Lorsqu’on veut faire de nouvelles lois, il faut renforcer la cour, beaucoup de personnes qui ont quelque chose à y perdre parce qu’ils gagnaient avant, vont repousser ces actes » dit-elle.

Elle demande à Macky Sall de mettre le doigt sur la plaie en allant  très vite.

Mais la question que l’on se pose est de savoir si le président Macky Sall aura réellement les moyens de rapatrier cette importante somme.

 


Retour au bercail: Les cadres de la diaspora sonnent la mobilisation !

 Faire revenir les Sénégalais au bercail : c’est le combat que mène l’association des cadres de la diaspora.

La diaspora africaine commence à être reconnue par la communauté internationale. Elle est perçue comme une entité participante au développement, une communauté de savoirs et un vecteur de technologie pour leurs pays d’origine. « Les Sénégalais doivent revenir au bercail pour participer au développement durable du Sénégal » a soutenu Mamadou Fall, président du collectif des cadres de la diaspora.

Selon lui, l’Afrique ne se fera sans ses fils : « il est grand temps que les fils de l’Afrique prennent leur destin en main «  dit-il.

Avant d’ajouter : « nous avons décidé de rentrer et de participer au développement de notre pays. Nous voulons remobiliser tous les cadres pour qu’ils rentrent au bercail » poursuit-il.

Pour M.Fall, les émigrés peuvent être considérés comme des partenaires stratégiques puisqu’ils connaissent, de manière pragmatique, le contexte local dans lequel pourraient s’inscrire les investissements directs étrangers. A ce titre, ils peuvent encourager leur propre employeur étranger à investir en Afrique.

 


Forum International pour l’emploi, la formation professionnelle et l’insertion des jeunes: Mme Marème Fall Sall épouse du chef de l’Etat, Marraine du forum !

La capitale Sénégalaise abritera du 19 au 20 décembre 2012, un forum international pour l’emploi, la formation professionnelle et l’insertion des jeunes. Favoriser un retour massif des cadres et ouvriers qualifiés africains en mettant en place un climat des affaires favorables à leur insertion et en leur offrant un emploi décent, tel est l’objectif visé par le forum.

New Africa Consulting veut créer les conditions favorables à un retour des cerveaux par la création d’une plate forme d’échange collaborative multiculturelle et multisectorielle.

Pour Moustapha Ndiaye, président de New Africa Consulting, la jeunesse doit être le levier du développement.

C’est dans ce sens que New Africa Consultin organise du 19 au 20 décembre un forum international pour sensibiliser les jeunes sur le marché de l’emploi au Sénégal.

A l’occasion dudit forum, les organisateurs comptent développer des concepts pour promouvoir l’esprit d’entreprendre et la création d’entreprise.

« Nous allons faire des tables rondes pour échanger et développer pour participer au développement de notre pays. Ce sera une occasion pour le gouvernement du Sénégal de retrouver des politiques » a laissé entendre M.Fall.

A travers ce forum, il invite la jeunesse à s’intéresser aux secteurs de l’agriculture et de l’industrie qui, d’après lui, se développent de plus en plus en Afrique et manquent de main d’œuvre qualifiée alors qu’en Europe les ouvriers agricoles et industriels venant de l’Afrique sont très nombreux et commencent même à être touchés par le chômage.

En somme, ce forum international qui se tiendra du 19 au 20 décembre au Sénégal veut rendre le pays plus attractif et compétitif sur le plan international grâce à de ressources humaines bien formées et ouvertes vers l’extérieur et une main d’œuvre abondante et bon marché.


Législations en matière de lutte contre la drogue : des experts de la sous région se mobilisent pour lutter efficacement contre le trafic de la drogue!

L’Afrique de l’Ouest est en train de devenir une plaque tournante en matière de trafic de drogue et de crime organisé. C’est en tous cas le sentiment des experts de l’Afrique de l’ouest, ils se sont  réunis  à Dakar durant au moins de deux jours.

La capitale Sénégalaise  a abrité du 10 au 12 septembre 2012 une conférence ministérielle sur l’harmonisation des législations en matière de lutte contre la drogue en Afrique de l’ouest.

L’Objectif de cette conférence consiste à apporter des réponses efficaces contre le trafic illicite des stupéfiants en Afrique de l’ouest.
Des experts de l’Afrique de l’ouest sont venus à Dakar pour proposer, à la conférence des ministres les voies et moyens pour lutter efficacement contre le trafic illicite des stupéfiants en Afrique de l’ouest.
« Depuis l’accession de nos pays à l’indépendance, Chaque Etat a, en toute souveraineté, légiféré en matière de lutte contre la drogue et à l’analyse, on s’est rendu compte que des efforts conjugués doivent être fournis afin de rendre la lutte contre la drogue plus efficace » a soutenu Cheikhou Cissé, le secrétaire général du ministre de l’intérieur Mbaye Ndiaye.

Avant d’ajouter : « Pour des raisons stratégiques, le besoin d’harmonisation des législations s’est fait sentir ».

Pour ce faire, il indique avec force que « le Sénégal  honoré, de la confiance de ses pairs a entamé la réflexion basée sur les conventions internationales de 1961, 1971, 1988 sur la drogue et les législations ».

Dans son discours, il invite les experts à bien étudier les aspects liés aux droits humains, aux phénomènes des drogues internationales injectables, aux Vih/drogue, à la réduction des risques, à la prise en charge complète, au développement du trafic des précurseurs, du blanchiment d’argent, du financement du terrorisme, en résumé la criminalité transnationale organisée.

Pour sa part, Alexandre, la représentante de l’union européenne a soutenu que leur institution ne manquera pas de soutenir les pays de l’Afrique de l’ouest à mettre un terme à la lutte contre le trafic de la drogue.

L’Union européenne, les États-Unis, la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’ouest, la France, l’Espagne et l’Italie ont  également pris  part à la rencontre organisée toujours dans le cadre de l’Initiative de Dakar autour et axée sur le thème :  »Le temps de l’action, tous ensemble ».
Il est urgent d’agir en Afrique de l’Ouest pour réfréner le transit de drogues produites en Amérique latine pour le marché européen, mais aussi pour en contenir la consommation, en hausse ces dernières années dans la région, ont estimé des experts réunis récemment au Sénégal.