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Congrès du SELS : les enseignants évoquent la maladie de l’école Sénégalaise !

Le Syndicat des Enseignants libres du Sénégal (SELS) a tenu son congrès ordinaire les 22 et 23 pour faire le bilan du mandat qui vient de s’écouler et dégager les nouvelles perspectives.
« Quel Dialogue social pour une résolution de la crise scolaire et universitaire » ? C’est le thème du quatrième congrès ordinaire du syndicat des enseignants libres du Sénégal (SELS). Les enseignants ont analysé le contexte et l’état des lieux du dialogue social dans le secteur de l’éducation. Ils ont étalé des insuffisances et carences notées ces dernières années qui, selon eux, ont plongé le système éducatif dans une crise structurelle sans précédent.
L’école Sénégalaise, il faut oser le dire est malade depuis très longtemps. « Diagnostiquer la crise doit nécessairement nous mener à identifier la racine principale du mal. A notre humble  avis, la crise de l’école est avant tout une crise du dialogue sociale dans sa globalité » a soutenu Souleymane Diallo, secrétaire général du SELS.
Pour Souleymane Diallo, depuis 2003, la principale revendication des syndicats de l’enseignement est et demeure le respect des accords signés.
Selon lui, la problématique des accords signés et non respectés est à l’origine des perturbations cycliques du système éducatif, du préscolaire au supérieur en passant par l’élémentaire et le moyen secondaire.
Analysant la crise du dialogue social dans le secteur de l’éducation, il laisse entendre que c’est situer la responsabilité des uns et des autres.
Toutefois, il invite l’autorité à chercher une réponse aux maux qui gangrènent l’école sénégalaise.


Don au titre d’aide humanitaire en faveur du monde rural : la BAD au chevet du Sénégal !

Le groupe de la banque africaine de développement a apporté son soutien au Sénégal ce vendredi, lors d’une cérémonie de signature d’un protocole d’accord de don d’urgence. La contribution du groupe de la banque à l’aide d’urgence apportée au gouvernement est d’un millions USD prélevé sur le fonds spécial de secours de la BAD .

La signature de cette lettre d’accord tripartite est le témoignage de la coopération très étroite qui existe entre le Sénégal, la FAO et le groupe de la banque. « Elle est certainement une preuve supplémentaire de notre engagement à appuyer les efforts entrepris par le Gouvernement du Sénégal pour venir en aide aux populations sinistrées frappées successivement par la sécheresse et les inondations » a soutenu Mme Leila Mokaddem Représentante Résidente Régionale de la BAD au Sénégal.

« Ce don, objet du présent accord, est destiné à venir en aide aux populations victimes de l’insécurité alimentaire en raison de la sécheresse qui a affecté les productions agricoles de la campagne 2012/2012 » ajoute –elle. Toutefois, elle laisse entendre que « les conditions de vie de ces populations vulnérables sont encore plus fragilisées aujourd’hui par les inondations ».

« Cette aide contribuera aussi à soulager les souffrances des populations victimes de ces sévères inondations. Le financement de la banque appuiera notamment un ensemble d’activités urgentes de soutien axées sur la fourniture d’aliments de bétail et des cultures de la prochaine campagne de contresaison et concerneront globalement 84000 personnes vulnérables » poursuit Mme Leila.

Elle martèle que la BAD est déterminée à accompagner le Sénégal vers davantage de résilience des populations et de croissance plus inclusive.

En 2013, un projet sur la zone de Dakar est programmé pour environ 21 millions de dollars et un projet deux fois plus important concernant le plan d’assainissement de la ville de Dakar est en cours de discussion avec les autorités pour une programmation possible en 2014 .


Conseil Présidentiel sur les inondations : Macky Sall cherche 767 Milliards.

La principale information à retenir, lors de la rencontre sur le conseil présidentiel est que le président Macky Sall entend apporter une rupture en s’attaquant aux racines du mal. C’était dans la soirée du mercredi 19 Septembre 2012 au palais de la République.

Pour cela, il lui faut un plan décennal de lutte contre les inondations sur l’ensemble du pays, ce plan vaut 767 milliards.

Les inondations au Sénégal hantent vraiment le sommeil du gouvernement. Macky Sall et ses hommes cherchent vaille que vaille à éradiquer le mal qui persiste.

Le président Macky Sall veut apporter des réponses urgentes et son gouvernement est déterminé pour venir à bout des inondations.

Au palais de la République, le mercredi soir,Macky Sall a annoncé un programme décennal (2012 -2022) ; il est évalué à 767 milliards de francs cfa.

Pour le chef de L’Etat, il veut mettre un terme définitivement aux problèmes des inondations. Il invite les collectivités locales, ses partenaires financiers à se mobiliser pour dégager des solutions idoines.

Macky  Sall compte sur le soutien des bailleurs pour obtenir la somme de 767 milliards.

« Dans la phase d’urgence, nous pouvons adopter le budget préconisé. Et je souhaite que la banque mondiale et les partenaires nous aident » a dit le président Macky Sall.

Dans cet ordre d’idées, il a invité le ministre de l’économie et des finances, Amadou Kane , à organiser une conférence  avec les bailleurs de fonds, d’ici la fin de l’année.

Macky Sall ajoute : « ça, c’est de l’argent qui sera récupéré, parce que le logement n’est pas gratuit » poursuit-il.

« Il nous faut un organe institutionnel  multisectoriel rattaché à la Primature pour une meilleure synchronisation de l’ensemble des actions de l’Etat et des collectivités locales par rapport aux inondations » indique t-il.

 


Procès du célèbre journaliste Cheikh Yérim Seck

Le procès du journaliste Yérim Seck a  lieu ce mercredi au tribunal des flagrants délits  de Dakar. Le journaliste est accusé sur une jeune fille âgée de 20 ans. Fille d’un magistrat, Aissata Tall a estimé au tribunal des flagrants délits que le journaliste l’a pénétré sans son consentement.

« J’ai pénétré la jeune fille par son consentement. Prés de quinze minutes après la pénétration, la fille a crié ». C’est du moins ce qu’a déclaré pour sa part, le journaliste cheikh Yérim Seck, ancien collaborateur de jeune Afrique.

Selon lui, il avait l’intention d’épouser la jeune fille.

Yérim Seck d’ajouter : « Je n’ai senti aucune résistance. Si elle n’était pas consentante, elle n’allait pas se déshabiller ». Parlant des frottements qu’il a eu à faire avec la fille ,après une étape préliminaire de doux « baisers et caresses »,cheikh Yérim déclare qu’il n’avait pas besoin de demander l’autorisation à la fille.

En attendant la délibération du 24 septembre, le procureur requiert une peine de trois ans ferme.