Célébration du 1er Mai : les Postiers dans l’unité, l’Uden lance un cri de détresse !

5 mai 2013

Célébration du 1er Mai : les Postiers dans l’unité, l’Uden lance un cri de détresse !

   marcheLe premier Mai, fête du travail est célébré partout dans le monde entier comme un moment de revendication et d’actions pour exiger de meilleures conditions de vie et de travail. Si certaines centrales syndicales ont célébré la fête dans l’unité, d’autres se plaignent dans la douleur.

Ce 1 er Mai se célèbre à la Poste dans un contexte particulier marqué par un changement dans la gouvernance de l’entreprise. Mais au-delà des changements d’hommes, de véritables ruptures sont attendues dans la gouvernance quotidienne de l’entreprise. Un vent heureux de réconciliation souffle au sein des Postiers éprouvés par un malaise social et c’est cela le plus important dans ce contexte nouveau. Pour les travailleurs de la Poste, il faut saisir cette nouvelle opportunité offerte pour consolider les acquis de l’entreprise et les acquis des travailleurs, défendre l’entreprise contre les agressions de tous bords et tracer ensemble des perspectives de développement. « Nous avons traversé une crise profonde. Mais la paix est revenue dans la maison et nous appelons les travailleurs à l’unité » a indiqué Nafissa Samb, la présidente du comité interprofessionnel des femmes.

« Aujourd’hui, il s’est avéré qu’un fils de la Poste dirige la boîte ; les travailleurs doivent se retrouver autour de l’essentiel » dit-elle.

« Les nouvelles autorités ont écouté sachant que notre entreprise peut jouer un rôle de cohésion » a laissé entendre pour sa part, Ibrahima Sarr, secrétaire général du comité sectoriel du SNtp. Toutefois, il invite le gouvernement à assurer les travailleurs.

Pendant ce temps, l’UDEN, fidèle à son orientation de syndicat de lutte et de propositions au service de l’école, des enseignants et des enseignés, refuse la fatalité et exige du gouvernement plus de responsabilité dans la prise en charge des préoccupations de l’école et des enseignants. Le syndicat exige la finalisation des négociations enclenchées et une préparation sérieuse des assises de l’éducation. « Le Sénégal a mal » fait remarquer Awa Wade de l’UDEN. L’Uden dénonce la crise dans précédent du préscolaire à l’université avec le retard dans le paiement des salaires et des indemnités de certains corps, la tentative de remise en cause des accords signés avec les syndicats d’enseignants, un désengagement de l’Etat du secteur de l’éducation avec le transfert de certaines de ses charges aux parents d’élèves et d’étudiants. Les syndicalistes de l’UDEN constatent avec force le dialogue social déficitaire et, la persistance des mêmes pratiques que le précédent régime.

 

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