Journée Nationale des talibés : les maîtres coraniques exigent la création d’un ministère délégué aux affaires coraniques!

Article : Journée Nationale des talibés : les maîtres coraniques  exigent la création d’un ministère délégué aux affaires coraniques!
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24 avril 2013

Journée Nationale des talibés : les maîtres coraniques exigent la création d’un ministère délégué aux affaires coraniques!

IMG_20130420_151351A l’occasion de la célébration de la journée nationale du Talibé célébrée le samedi 20 Avril dernier, l’association des maîtres coraniques des parcelles assainies a formulé un certain nombre de recommandations à l’endroit des autorités administratives religieuses et à toutes les bonnes volontés de ce pays.

L’Association recommande la création d’un ministère délégué aux affaires coraniques ou à défaut d’obtenir une agence nationale y afférent. Elle exhorte le régime du président Sall a accélérer le processus de mise en œuvre du projet de loi relatif au statut des Daara au Sénégal afin de faire face aux réalités de l’heure marquées par un développement considérable des Daaras et une forte demande sociale, pour répondre aux préoccupations des différents acteurs.

« Nous devons tous contribuer à ce que cesse cette stigmatisation du talibé qui, nous le savons, est avant tout un jeune élève qui fréquente une école coranique et apprend auprès de son marabout » a fait comprendre le président Adama Seck.

Il déclare qu’il appartient à l’Etat, à ses démembrements et à toutes les personnes concernées de travailler véritablement à la résolution des problèmes que posent la situation des enfants talibés par des réflexions profondes et des prises de décisions efficaces.

Qu’à cela ne tienne, le marabout Adama Seck invite les maîtres coraniques et à toutes les personnes chargées de l’encadrement et de la protection de ces enfants à faire leur travail avec amour et désintéressement comme l’enseigne le coran.

 

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Commentaires

GALLAND J.C.
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Les vrais marabouts, conscients de leurs responsabilités, doivent faire le ménage dans leurs rangs et lutter contre les maîtres coraniques qui exploitent et maltraitent les talibés. N'est aucunement acceptable la déportation sur Dakar et sa banlieue d'enfants séparés de leur famille, issus du milieu rural ou de l'étranger, que des adultes mettent dans des conditions de vie inadmissibles dans de sordides daaras et contraignent à la mendicité. Il faut arrêter de prétendre que cela est une vue de l'esprit. J'ai et je continue d'agir pour pour des centaines de ces mendiants, dont la place n'est pas dans la rue mais dans une école ou, en plus de l'enseignement du Coran, il est indispensable de leur
apprendre à lire et à écrire dans la langue officielle de leur pays tout en leur
apprenant les matières nécessaires à une bonne scolarisation ou une bonne formation professionnelle. La préparation d'un enfant à la vie active et à un avenir décent doit être une priorité absolue pour tout éducateur.