« Les Musulmans doivent mieux apprendre » selon Serigne Abdoul Aziz Sy

Article : « Les Musulmans doivent mieux apprendre » selon Serigne Abdoul Aziz Sy
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4 mars 2013

« Les Musulmans doivent mieux apprendre » selon Serigne Abdoul Aziz Sy

abdoul aziz sySerigne Abdoul Aziz Sy Al-Amine, porte-parole de la famille de cheikh El Hadji Malick Sy  a dit ses quatre vérités aux musulmans qui ne maîtrisent pas bien les pratiques de l’Islam. « Au Sénégal, les musulmans croient en leur religion, mais ils ne savent pas », dit-il. Par conséquent, il invite ses derniers à mieux apprendre.

Venu assister au séminaire de clôture de formation sur le service funèbre, le porte-parole de la famille de cheikh El Malick Sy n’a pas hésité à sermonner les musulmans ; c’était avant-hier, samedi, au centre d’études, de recherches et de formation sur l’Islam. Le CERFI Sénégal a pour mission principale l’enseignement de la religion musulmane tel que le prophète l’a enseignée. Il est l’œuvre du professeur Ravane Mbaye, qui seul a pris l’initiative de construire ces bâtiments qui abritent les activités du CERFI, dans le but d’enseigner l’Islam.

« Aujourd’hui, l’Islam nécessite des moyens » a soutenu Abdoul Aziz Sy, le porte-parole de la famille cheikh El Malick Sy. Parce que explique t-il, le monde évolue. Sous ce registre, Serigne Abdoul Aziz Sy constate un manque d’organisation chez les musulmans ; selon lui, tout musulman doit participer au développement de son pays. « Nombreux sont les musulmans qui ne respectent pas les rituels du service funèbre. Pas parce qu’ils le font exprès, mais plutôt parce qu’ils ne savent pas comment le faire. Et dans de telles circonstances, la formation s’impose », a indiqué le porte parole de la famille de cheikh El Malick Sy qui donnait son avis en parlant du service funèbre.

Selon lui, les musulmans maîtrisant la toilette mortuaire et les prières funèbres ont l’obligation de partager leurs connaissances avec leurs coreligionnaires.

Abdoul Aziz Sy Junior, porte-parole du khalife général des Tidjanes, venu présider la cérémonie, a invité les musulmans à se former davantage dans ce domaine, comme le leur recommande leur religion.

« Ça fait partie des devoirs du musulman d’assister son prochain, de l’agonie à l’enterrement. Si ce processus est bien suivi, il peut susciter l’espoir que le défunt puisse prétendre au paradis » déclare t-il. En somme, 142 femmes et 116 ont participé à cette formation du 11 au 14 février 2013.

 

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