Des filles, pour se faire de l’argent, avec la complicité de proches, ne se sont pas gênées de traîner devant les tribunaux des personnes d’un autre âge.
Mais le Sénégal ne souffrirait pas que de ce mal. Car, dans les différends juridiques, qui s’amoncellent de plus en plus sur la couverture de Dame justice, il y a, indéniablement, ces faux documents, produits par complaisance ou par intérêt. Ils sont le sauf-conduit pour se justifier d’une absence à son lieu de travail, s’ils ne sont un prétexte pour « farnienter », à moins qu’ils ne soient des « artefacts » pour se soustraire à la loi.
Quelle autorité et quel citoyen ne connaisse le subterfuge, qui poignarde la conscience citoyenne. Combien d’autorités en usent ? Le mal est profond. C’est une lapalissade, inquiétante. Maintenant, tout le problème est de savoir si dans un pays où les détournements de deniers publics n »exposent pas à des poursuites juridiques, pour des raisons politiques, si la « grande offensive » contre le fléau sera pour demain.
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