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Orientation des flux financiers vers l’Afrique : Amadou Kane invite les États africains à innover

écoleSENENEWS.COM- Dans le cadre de la commémoration  de ses 20 ans, le groupe  Supdeco a organisé le, vendredi, une conférence internationale dont le thème est l’orientation des flux financiers vers l’Afrique.

Objectif : permettre au continent africain de trouver des pistes de réflexion sur les leviers que l’Afrique doit activer  pour attirer les capitaux  étrangers sur le continent. C’était sous  la présidence effective du ministre de l’économie et des finances, M.Amadou Kane.

« Le défi nous oblige à  être innovant ;  nous ne devrons plus compter sur l’aide extérieure » a  fait savoir le ministre de l’économie et des finances, M.Amadou Kane  à  l’ouverture officielle de la conférence internationale sur l’orientation des flux migratoires. Car, les donateurs ont eux-mêmes des difficultés » a fait comprendre M.Kane. Selon lui, il urge de trouver des solutions : « il faut oser   trouver le pari » dit-il.  Sous ce registre, il laisse entendre que le Sénégal travaille pour consolider les  acquis.

Quatre conférenciers de marque ont donné leur avis sur le sujet. En effet, Mme Songé, la directrice des opérations de la banque mondiale a abordé le thème du point de vue des bailleurs de fond. Le Pr Eric Paget Blanc s’est entretenu sur « le marché obligatoire en Afrique de l’Ouest, pourquoi les rendements sont-ils si bas ? ». Pour le Pr Jerôme  Caby,  directeur ICN Business school, il a débattu sur l’amélioration de la gouvernance des entreprises  pour attirer les investisseurs en Afrique. Et enfin Mr Gabriel Fal a  expliqué l’importance de la BRM pour attirer ces capitaux en Afrique.


« J’invite les populations à changer leur comportement » selon le premier adjoint au maire de Dakar, Cheikh Guèye

khalifa-sallLe premier adjoint au maire de Dakar, Cheikh Guèye invite les populations à changer leur comportement pour un meilleur cadre de vie. Il a tenu ses propos ce mercredi, à l’occasion de la journée mondiale de l’environnement, en face du siège de la commune de Grand-Yoff.

Dans le cadre de la journée mondiale de l’environnement célébrée le mercredi 5 Juin 2013 sur le thème « Penser, nourrir préserver l’environnement », la ville de Dakar à travers sa direction de la planification et du développement durable (DPDD) a organisé aujourd’hui une série de manifestations à Grand-Yoff, en partenariat avec ladite commune d’arrondissement.

La journée a débuté par des opérations de nettoiement, en face du siège de la commune. A la suite, la cérémonie officielle a démarré en présence du premier adjoint au maire de Dakar Cheikh Guèye. Dans son intervention, le premier adjoint au maire de Dakar a dénoncé le manque de civisme et l’occupation anarchique de la voie publique. Il se désole du comportement de certains Sénégalais qui, selon lui, remettent en cause le cadre de vie : « j’invite les Sénégalais à changer leur comportement pour améliorer le cadre de vie » a soutenu le premier adjoint au maire de Dakar. Pour Cheikh Guèye, le thème de cette année est une invite pour préserver l’environnement.

Pour le maire de la commune de Grand-Yoff , Mamadou Mbaye, le cadre de vie est impacté par le manque d’assainissement, de planification urbaine, d’insécurité, avec le mauvais comportement des habitants qui construisent dans des zones non aedificandi et, enfin, par la prolifération de maladies dues aux mauvaises conditions de drainage des eaux .

« Le thème de cette année symbolise parfaitement le développement durable avec ces trois concepts opératoires, à savoir l’économie équitable, la justice sociale et l’environnement »a fait savoir M.Mbaye. Terminant son speech, l’édile de la commune de Grand-Yoff exhorte les populations de sa commune à relever les défis : « nous devrons tout faire pour que la commune de Grand-Yoff puisse survivre » dit-il.


Ressources Marines : les acteurs de la sous-région plaident pour une cohérence des politiques

  ressourcesComment faire pour qu’il y’ait cohérence entre les politiques de ressources et les stratégies de lutte contre la pauvreté. C’est tout le sens d’un groupe de travail qui se rencontre dans la capitale Sénégalaise. Objectif : renforcer la cohérence entre les politiques de gestion.

Dans le cadre du projet « Gouvernance, politiques de gestion des ressources marines et réduction de la pauvreté dans l’Ecorégion Wamer (Mauritanie, Sénégal, Gambie, Guinée Bissau, Guinée, et Cap-Vert) financé par l’union Européenne, le WWF WAMPO, le Pnud et APTE organisent un groupe de travail sous-régional annuel de suivi de la gouvernance et de la cohérence entre les politiques de gestion des ressources marines et les stratégies de lutte contre la pauvreté.

Le travail du groupe a débuté depuis hier, pour s’achever le jeudi 30 de ce mois-ci. Au vu de l’importance stratégique du secteur de la pêche, ce groupe de travail permettra de mesurer et de comprendre le pourquoi de la précarité de la situation alimentaire des communautés côtières à des chiffres rayonnants. « Nous essayerons d’assurer la cohérence entre les politiques » a soutenu Pape Samba Diouf Représentant régional du WWF. Pour le représentant régional du WWF , le Sénégal affiche la ferme volonté d’assurer la bonne gouvernance. Il demande à améliorer les conditions de vie des populations.

Toutefois, il fonde un grand espoir sur les résultats du groupe de travail qui, selon lui, permettront une meilleure gestion sur le terrain. Pour le ministre de la pêche, Pape Diouf, il a apprécié à sa juste valeur la mise en place de ce groupe de travail : « la gestion des ressources halieutiques est une problématique majeure pour cette sous-région ouest-africaine où la pêche peut représenter jusqu’à 15à 17 °/° du Pib national et 25 à30°/° des revenus à l’exportation selon les pays » fait-il remarquer.

Aujourd’hui, la gestion des ressources halieutiques est une problématique majeure pour cette région où la pêche peut représenter jusqu’à 15 à 17°/° du Pib national. Dans la plupart de nos Etats, ce secteur est en crise.

Malgré tout, elle joue un rôle capital dans des domaines vitaux tels que la sécurité alimentaire, la création d’emplois et de richesses pour les 35 millions d’habitants des sept pays considérés.

 


Réforme du Code des douanes : Vers la mise en place d’un instrument juridique !

dg douaneL’actuel code des douanes du Sénégal a été adopté avec la loi 87-47 en décembre 87 ; c’est le troisième après ceux de 1932 et 1974. Plus d’un quart de siècle, ce code n’a pas connu de modifications majeures. « Plus d’un quart de siècle, ce code n’a pas connu de modifications majeures » a soutenu Mamadou Guèye, Inspecteur des douanes, chef de bureau de la réglementation douanière.

Pour Mamadou Guèye, cette réforme du code va vers la mise en place et la promotion d’un instrument juridique adapté.

« Cette réforme renforce la compétitivité de l’entreprise ; avec le dédouanement des marchandises dans les locaux du déclarant ou de tout autre lieu agrée » dit-il. Selon l’inspecteur des douanes, cette réforme du code des douanes a une meilleure prise en compte des droits des citoyens.

« En effet, le code des douanes a été très longtemps décrié en raison de la rigueur et de la sévérité de certaines dispositions y contenues. Il a toujours alimenté de nombreuses controverses tant au sein de l’Administration que chez nos différents partenaires » a fait savoir pour sa part, le directeur général de la douane Mouhamadou Makhtar Cissé. Du reste, il laisse entendre qu’il a demeuré pendant plus de deux décennies un instrument efficace au service de l’Administration des douanes, dans l’exercice de ses missions.

« Cependant, nous devons toujours œuvrer à une bonne prise en compte des nouvelles mutations de l’heure touchant notamment aux transactions commerciales, tout en veillant à une stricte préservation des intérêts du trésor public » poursuit le patron de la douane.

Pour le ministre délégué auprès du budget Abdoulaye Daouda Diallo,  le code des douanes est une opportunité qui doit permettre à tous ceux qui sont concernés de prés comme de loin par la mise en œuvre de ce document.

Il invite les acteurs de la douane à améliorer le projet de réforme afin que le Sénégal dispose d’un code des douanes qui concilie les irréversibles de la facilitation des procédures et la sauvegarde des intérêts du trésor, gage de la stabilité de l’Etat.