65 ème Session Ordinaire de l’OMVS : kabine komoura plaide pour la sécurité des barrages de Diama et Manantali

Article : 65 ème Session Ordinaire de l’OMVS : kabine komoura plaide pour la sécurité des barrages de Diama et Manantali
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27 mai 2013

65 ème Session Ordinaire de l’OMVS : kabine komoura plaide pour la sécurité des barrages de Diama et Manantali

    omvsA peine installé juste deux mois, Kabine komara le tout nouveau patron de l’organisation  pour la mise en valeur du fleuve Sénégal a promis de prendre des mesures difficiles dans les semaines à venir pour sécuriser l’institution.  Dans les semaines à venir, il a soutenu avec ferme qu’il va s’engager à sécuriser les barrages de Diama et Manantali.

La 65  ème session ordinaire de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal s’est déroulée hier, dans un contexte particulier, avec l’arrivée d’une nouvelle équipe. Elle constitue pour celle-ci, une occasion d’évaluer, d’une part, les activités et l’état d’exécution des budgets des différentes structures (Haut commissariat, SOGED,SOGEM,SOGENAV) pour l’année 2012, et d’autre part de procéder à l’analyse et à l’approbation de leurs programmes d’activités et budgets au titre de l’exercice 2013 .

« Nous allons faire l’état des lieux parce que nous avons hérité une institution » a fait savoir kabine komara le tout nouveau patron de l’OMVS qui a laissé entendre aussi « que lui et ses collaborateurs vont tout faire pour ne pas décevoir ». Il a promis d’accélérer le travail dans les semaines à venir pour sécuriser les barrages de Diama et Manantali.

« Nous avons fait le point de ce que nous avons trouvé au niveau des ouvrages structurants, principalement au niveau du barrage de Diama qui est essentiel dans ce système. Il faut reconnaître qu’il date de plus de 20 ans, donc il est vieillissant et demande d’énormes travaux de réhabilitation », a déploré M. Komara, porté en avril dernier à la tête de l’OMVS. Selon le haut commissaire de l’OMVS, le barrage de Manantali, le deuxième ouvrage majeur du système de l’OMVS, prend également de l’âge et demande à être réhabilité d’urgence notamment pour ce qui concerne son volet hydro-énergétique.

Pour cela, il invite ses collaborateurs à serrer la ceinture pour convaincre les bailleurs de fonds. Au niveau du haut commissariat, il a soutenu qu’il a trouvé une équipe ; mais il  a indiqué avec force « que tout doit changer : « j’ai élaboré un plan de travail avec eux et les gens seront jugés à travers les résultats » dit-il.

« C’est donc une nouvelle page qui s’ouvre dans la riche histoire de notre organisation commune, qui devra consolider l’intégration des nations et des peuples de l’espace OMVS » a soutenu pour sa part Makan Aliou Tounkara , Ministre de l’énergie et de l’Eau de la République du Mali, Président en exercice du conseil des Ministres de l’OMVS .

M.Tounkara estime que « le Haut commissariat et la Direction générale de la SOGENAV ont pris une série d’initiatives visant le démarrage dans les plus brefs délais, des activités de navigation et de transport sur e fleuve Sénégal ». Au nombre de ces activités, il a cité principalement l’équipement de la vedette Bafing de matériels hydrauliques ; l’achat aux pays Bas de deux bateaux cargos automoteurs dont le contrat de Location-vente vient d’être signé entre la direction générale de la SOGENAV et un opérateur sélectionné par appel d’offres. En dernier lieu, il a évoqué l’établissement d’importants outils d’aide à la navigation tels que le système de Balisage du chenal navigable. Concernant les aménagements hydroélectriques, il a fait savoir du lancement des travaux de la centrale de Gouina, ainsi que le renforcement et l’exécution du réseau interconnecté. « Notre objectif est de poser la première pierre de l’aménagement de Gouina au cours du second trimestre 2013 » martèle t-il.

Pour les projets de Gourbassi et de Boureya, comme pour l’aménagement de koukoutamba, il a soutenu que des pas décisifs ont été franchis dans la réalisation des études de faisabilité et d’avant-projet détaillé.

Globalement, M.Tounkara estime que l’investissement requis s’élève à 70 milliards de francs pour les cinq premières années et 150 milliards pour les vingt dernières années.

 

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