« Le café Touba » : nouveau gagne pain des chômeurs Sénégalais!
On constate depuis quelque temps une montée fulgurante de la vente du café appelé « café Touba ». Cette activité devenant vite le gagne pain de la plupart des jeunes car le café Touba étant consommé en grande quantité et à n’importe quel moment dans l’ensemble du territoire sénégalais. Qu’est ce qui explique cette forte consommation du « café touba » ? Est-ce tout simplement une preuve d’appartenance à la confrérie mouride ? Pourquoi autant de vendeurs dans les rues de Dakar ? Mondoblog s’est rendu sur le terrain pour vous livrer ce reportage sur cette activité qui cache bien des secrets.
Au Sénégal, la vente du café Touba est devenue un métier pour de nombreux jeunes. A Dakar, partout dans les rues, hommes et femmes s’adonnent à ce métier.
Nous sommes à Grand-Yoff, non loin du marché où nous avons rencontré Mamadou Fall un jeune assis à côté d’une cantine, sourire aux lèvres, nous parle de ce job.
Pour ce jeune, c’est un métier qu’il a commencé depuis trois ans. Il laisse entendre qu’il s’en sort très bien. « Chaque jour, je fais le tour du quartier Grand-Yoff en allant jusqu’à la patte d’oie. Je vends la tasse à 5O francs » dit-il.
Selon lui, nombreuses personnes se ravitaillent avec le café : « je suis très connu au quartier » a fait savoir le vendeur.
Au marché Sandaga aussi, c’est le même décor. Malgré un vent violent qui souffle, Bara un jeune vendeur de café Touba est assis à côté de sa table avec le coran à la main. Selon lui, il gagne 4000 à 4500 francs par jour ; mais il arrive des jours où le bénéfice est réduit à la baisse.
« Je m’appelle Mamadou. Je suis venu de Ndiassane pour vendre du café Touba. Cela fait à peine trois mois » explique t-il.
Avant d’ajouter : « pendant l’hivernage je retourne au village pour cultiver les champs ». Pour Mamadou, il parvient à entretenir sa petite famille avec ses maigres économiques.
Pour les consommateurs, la satisfaction est le sentiment le mieux partagé, ils apprécient tous à la juste valeur la vente du café Touba. Selon eux, il est agréable à boire. Surtout en cette période de froid, ils indiquent « que le café est obligatoire à boire ».
S’il y a bien un commerce qui se fraie un passage dans la capitale sénégalaise, c’est bien le café Touba. Aujourd’hui, les vendeurs de ce liquide noirâtre sont visibles dans tous les coins de rue.
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