Troisième Forum des Femmes Sénégalaises pour l’action collective : les femmes s’indignent de leur souffrance et plaident pour la révision du code de la famille!

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18 novembre 2012

Troisième Forum des Femmes Sénégalaises pour l’action collective : les femmes s’indignent de leur souffrance et plaident pour la révision du code de la famille!

Initié par des organisations et des individus pour l’avancement de l’égalité entre femmes-hommes et des droits des femmes, le FFSAC veut renforcer la voix des femmes, promouvoir la diversité et encourager l’inclusion au sein des mouvements de femmes, afin de transcender l’isolation organisationnelle et de rompre avec la fragmentation. Toutefois, les femmes invitent les autorités à revisiter le code de la femme ; car disent-elles, les injustices persistent partout dans leur lieu de travail. Dans tous les aspects, les femmes continuent à souffrir.

Le 17 Novembre dernier, à Dakar, le forum des femmes sénégalaises pour l’action collective (FFSAC) a rassemblé des militantes et responsables d’organisations féminines des droits des femmes englobant des milliers de membres ainsi que des individualités acquises à cause des droits des femmes au Sénégal. Il a été une opportunité pour susciter l’engagement et la mobilisation des organisations en vue du renforcement de la participation citoyenne féminine effective pour plus de justice sociale et économique en faveur des femmes.

Ces dernières années, les questions de genre ont suscité un intérêt de plus en plus marqué au sein de la communauté internationale. De Mexico à Copenhague en passant par Nairobi, Caire et Beijing, la quasi-totalité des conférences internationales et sommets a soutenu avec force accrue le rôle crucial des femmes dans le développement et a considéré la question de la promotion des droits des femmes comme une question de justice sociale.

Malgré tout, les femmes continuent à souffrir péniblement ; le FFSAC l’a rappelé ce week-end pour dénoncer ces pratiques mal saines que subissent les femmes sénégalaises. « Aujourd’hui, le Sénégal dispose d’un arsenal juridique qui n’a rien à envier aux autres pays. Malgré l’existence de la loi, les droits des femmes sont bafoués » dénonce avec force Marième Coulibaly membre du FFSAC.

Avant d’ajouter à ses propos : « il y’a une belle théorie dans tous les droits ; les difficultés se situent au niveau du respect » se plaint –elle.

Concernant la participation de la femme dans la vie politique, elle laisse entendre qu’une loi sur la parité a été adoptée par le Sénégal ; dans tous ses aspects, les femmes continuent à souffrir. Pour Marième Coulibaly, elles sont nombreuses à subir les discriminations dans leur lieu de travail. En direction de l’Etat, elle pense que des efforts doivent être faits : « les autorités doivent mettre en application les sanctions prévues » dit-elle. Mieux, elle souhaite la révision du  code de la famille : « il y’a toujours des insuffisances » s’indigne Mme Coulibaly.

Même son de cloche pour Ndèye N’Guirane qui se plaint aussi de la faible connaissance de la loi : « il est temps de faire une large concertation nationale pour revisiter le code de la famille » qui dit-elle, n’est pas toujours respecté. « Nous devons faire comprendre aux hommes nos blocages » explique Mme Nguirane.


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