Cinquantième anniversaire de la BCEAO : Macky Sall regrette l’application des taux d’intérêt

Article : Cinquantième anniversaire de la BCEAO : Macky Sall regrette l’application des taux d’intérêt
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6 novembre 2012

Cinquantième anniversaire de la BCEAO : Macky Sall regrette l’application des taux d’intérêt

La banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest a célébré hier son cinquantième anniversaire dans les locaux de son siège à Albert Sarraut.

C’est le président Macky Sall qui a présidé la cérémonie d’ouverture ; il a vivement regretté l’application de taux d’intérêt prohibitifs sur les crédits agricoles, les crédits à l’habitat social et les crédits pour la lutte contre la pauvreté en faveur des femmes et des jeunes ».

Dans ce sens, il invite la banque centrale à apporter des réflexions positives sur les réponses attendues.

« Je souhaite que la banque centrale puisse rapidement trouver des solutions au plus vite pressé » a soutenu Macky Sall.

Il a ainsi fait remarquer que les pays de la zone UEMOA (Union économique et monétaire ouest africaine) se sont engagés à insuffler une croissance économique vigoureuse, durable et inclusive de leurs économies en vue de pouvoir répondre à la demande sociale de plus en plus forte.

« Toutefois, ces ambitions restent confrontées à des défis majeurs liés à la question importante du financement de nos économies dans un contexte marqué au plan international par la baisse de l’aide publique au développement, une sélectivité dans la réalisation des investissements directs étrangers et au plan interne par des pressions constantes des finances publiques de nos Etats déjà fragilisés par des chocs exogènes récurrents », regrette M.Sall.

Selon le président Macky Sall, les taux d’intérêt sont nombreux dans les banques privés ; cela peut porter préjudice à l’économie. Il laisse entendre qu’il est temps que les banques puissent participer au développement des pays africains. Il invite la banque centrale à réfléchir sur ce point, car le président Macky Sall se plaint des taux trop élevés.

« Je sais que la BCEAO a déjà entamé des actions fortes afin de mieux restructurer et approfondir le marché financier pour permettre aux agents économiques privés et publics de se financer dans de meilleures conditions ; mais je demande plus transparence dans le dialogue.

 

« Tantôt ces derniers disent que ce sont les taux directeurs de la BCEAO qui sont élevés ou alors tantôt les crédits sains qui sont déposés par les assureurs sont des moyens très chers à la location ou alors ce sont les taxes des Etats qui influent négativement », ajoute M.Sall.

Le  thème retenu est « Intégration monétaire et mutation du système financier : défis et perspectives ». Les travaux prennent fin ce mardi.

 

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